Articles 2011
Traduction libre Thüringen
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- Mis à jour : lundi 28 novembre 2011 10:03
Traduction libre d’un article paru dans la « Passauer Neue Presse » relatif au séjour en Thuringe des Cagnois au mois de mai 2011. Avec l’aimable autorisation de Madame la Journaliste Renate Schmidt-Rellstab.
Sur les traces de Goethe, Bach et Luther.
Après la Maidult et ses festivités, nos hôtes de Cagnes-sur-Mer sont partis à la découverte de la Thuringe.
Comme chaque année le très actif Président de la Société franco-allemande de Passau, Heinz Bauer, avait organisé un séjour en Thuringe pour 56 participants, Cagnois et Passavois mélangés. Leur première halte fut la ville de Erfurt, qui dès le 14ème siècle avait bâti sa prospérité sur … une plante ! Le fameux pastel, dont on tirait alors la couleur bleue. [Le groupe de Passavois apprit le sens de l’expression allemande « blau machen » grosso modo ‘être au bleu’ ou ‘être dispensé de travailler’. En fait les ouvriers étaient en attente du séchage des plants qui étaient étalés sur les toits des maisons]. Dans le centre-ville un pont qui enjambe le fleuve Gera, tout entier constitué de boutiques et de maisons rappelle le Ponte Vecchio à Florence.
Avec Weimar et ses splendides édifices, c’était un aspect plus grandiose qui s’offrait à nos touristes. Sans parler de l’esprit qui semblait encore y régner, celui des grands penseurs et poètes qui ont vécu ici : Goethe et Schiller. Mais qui d’autre se trouvait ici à l’aube du 19ème siècle, entre 1804 et 1806 ? Napoléon bien sûr ! Mais une autre figure célèbre, bien que dans un domaine tout différent, avait vécu 10 ans en ces lieux : le grand compositeur Johann Sebastian Bach.
Une visite de la Wartburg était inscrite au programme. Il s’agit d’une forteresse, où Martin Luther avait traduit la Bible du grec dans la langue allemande. Au-delà de toutes les langues régionales et des multiples dialectes, c’est ce ‘Hochdeutsch’ (Haut- allemand) qui est reconnu depuis lors comme langue officielle en Allemagne.
Une petite incursion dans un village voisin rappela que naguère la frontière avec l’ex RDA coupait ce village en deux.
En fin de séjour une belle ambiance régnait dans notre autocar, où un groupe de Cagnois entonna diverses chansons reprises en chœur par leurs amis passavois.
Henri Canet, le Président du Comité de Jumelage à Cagnes, fit l’éloge de son collègue Heinz Bauer qui par ses efforts permanents contribue à approfondir les liens qui unissent nos deux villes jumelles.
Tony AIMÉ (juillet 2011)